Les révoltes des usurpateurs endiguées, les frontières de l'empire sécurisées, Probus décida de rentrer à Rome afin d'organiser les festivités de son triomphe, ramenant avec lui ses nombreux butins de guerres .
Il offre ainsi aux Romains de magnifiques fêtes en Juin 281 ap. J.C. : il fit précéder son char de groupes de cinquante captifs de toutes les nations qu'il avait soumises à l'obéissance romaine. Il donna au Colisée un spectacle de chasse somptueux où le gibier était laissé à disposition du peuple. Les dépenses exorbitantes occasionnées par les fêtes des empereurs victorieux étaient indispensables pour satisfaire le peuple dont le droit le plus ancien était d'être amusé par ses maîitres.
Volpiscus nous en donne d'ailleurs une description précise :
"De grand arbres furent arrachés avec leurs racines par les soldats et furent fixés sur un assemblage de longues poutres liées entre elles en long et en large, et qu'on recouvrit de terre : le cirque tout entier, planté d'arbres dans tout l'éclat de leur verdure, offrait ainsi l'aspect merveilleux d'une forêt. On lâchat ensuite par toutes les avenues mille autruches, mille cerfs, mille sangliers, mille daims, des ibis, des brebis sauvages et autres animaux herbivores autant qu'on put nourrir ou plutôt qu'on put trouver. Puis on donna accès au peuple et chacun prit ce qu'il voulut.
Un autre jour, il fit lancer en même temps dans l'amphithéâtre cent lions à longue crinière. Ces animaux, dont les rugissements étaient comparables au bruit du tonnerre, furent tous tués au sortir des loges souterraines, mourant sans donner de grandes marques de courage : ces bêtes n'avaient pas la fougue qu'elles montrent ordinairement quand elles sortent des voûtes grillées ; plusieurs même qui ne voulaient pas quitter les loges, furent tuées à coup de flèches. Parurent ensuite cent léopards de Libye, cent de Syrie, cent lionnes et trois cents ours en même temps : le spectacle de tous ces animaux féroces fut plutôt merveilleux qu'agréable. Enfin furent introduit trois cents paires de gladiateurs, parmi lesquels combattirent plusieurs Blemmyes, plusieurs Germains et Sarmates et même quelques brigands Isauriens qui avaient précédé le char triomphal de Probus.".
On raconte qu'a cette occasion 80 des 600 gladiateurs prévus pour combattre dans l'arène refusèrent d'aller s'étriper pour le seul amusement du peuple. Après avoir tué leurs surveillants, les révoltés allèrent semer la panique dans les environs de Rome, ravageant et pillant tout ce qu'ils trouvaient. Ils entrainèrent dans leur épopée d'autres hommes mal intentionnés si bien que Probus fut obligé d'envoyer les troupes régulières à leurs trousses. Ils les rattrapèrent facilement et se firent tous massacrer.
Probus marqua son triomphe en donnant le droit de planter de la vigne aux Gaulois, aux Espagnols et aux Pannoniens ; il levait ainsi la défense appliquée à ces peuples depuis Domitien. Nous devons à Probus l'existence des vins français mais aussi du fameux Tokay de Hongrie. Il prit soin de faire planter la vigne par ses propres soldats sur le mont Alma, près de sa ville natale de Sirmium, tenant toujours ses troupes occupées même en temps de paix.
Cette habitude de confier à ses soldats des travaux d'intérêt public donne à son règne un éclat supplémentaire : l'assèchement de marécages, la construction de routes et la participation à divers travaux agricoles sont aussi des rôles dévolus à l'armée sous son règne.
Mais Probus ne se repose pas longtemps sur ses lauriers. Au début de l'année 282 ap. J.C., il décide de reprendre le rêve d'Orient d'Aurélien et de marcher sur la Mésopotamie et l'Arménie qui sont un carrefour stratégique pour les voies commerciales avec l'Inde , la Chine et la steppe eurasiatique...
On raconte qu'a cette occasion 80 des 600 gladiateurs prévus pour combattre dans l'arène refusèrent d'aller s'étriper pour le seul amusement du peuple. Après avoir tué leurs surveillants, les révoltés allèrent semer la panique dans les environs de Rome, ravageant et pillant tout ce qu'ils trouvaient. Ils entrainèrent dans leur épopée d'autres hommes mal intentionnés si bien que Probus fut obligé d'envoyer les troupes régulières à leurs trousses. Ils les rattrapèrent facilement et se firent tous massacrer.
Rome, 280 ap. J.C., 5ème émission, 6ème officine, RIC n°214
Probus marqua son triomphe en donnant le droit de planter de la vigne aux Gaulois, aux Espagnols et aux Pannoniens ; il levait ainsi la défense appliquée à ces peuples depuis Domitien. Nous devons à Probus l'existence des vins français mais aussi du fameux Tokay de Hongrie. Il prit soin de faire planter la vigne par ses propres soldats sur le mont Alma, près de sa ville natale de Sirmium, tenant toujours ses troupes occupées même en temps de paix.
Cette habitude de confier à ses soldats des travaux d'intérêt public donne à son règne un éclat supplémentaire : l'assèchement de marécages, la construction de routes et la participation à divers travaux agricoles sont aussi des rôles dévolus à l'armée sous son règne.
Mais Probus ne se repose pas longtemps sur ses lauriers. Au début de l'année 282 ap. J.C., il décide de reprendre le rêve d'Orient d'Aurélien et de marcher sur la Mésopotamie et l'Arménie qui sont un carrefour stratégique pour les voies commerciales avec l'Inde , la Chine et la steppe eurasiatique...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire