Lettre d'officine C rétrograde à droite
Lyon, 282 ap. J.C, 9ème émission, 3ème officine
Avers : IMP C M AVR PROBVS AVG, (l'Empereur César Marc Aurèle Probus Auguste). Buste de Probus radié, drapé et cuirassé à droite vu de 3/4 arrière. ( Buste Bastien : A2)
Avers : IMP C M AVR PROBVS AVG, (l'Empereur César Marc Aurèle Probus Auguste). Buste de Probus radié, drapé et cuirassé à droite vu de 3/4 arrière. ( Buste Bastien : A2)
Revers : SPES AVG // C rétrograde, (l'espérance de l'Auguste). L'espérance marchant à gauche, drapée, tenant une fleur de la main droite et le pan de sa robe de la main gauche.
Poids : 3,78 g - Diamètre: 22 mm - Axe : 2h00 - Référence : RIC/ n°127 var - Bastien : 419
Commentaires :
L'espérance personnifiée sur ce revers, contrairement aux grecs, eut des sanctuaires à Rome dès les premiers temps de la République. Elle est représentée sous les traits d'une jeune femme, vêtue d'une tunique sur laquelle est drapée un long manteau dont elle relève l'extrémité inférieure d'une main et tient une fleur en bouton de l'autre main. Elle était la déesse que l'on invoquait (honorée pour les travaux agricoles mais aussi pour le succès militaire) afin que l'objet ou le fait convoité devienne une réalité. Souvent associée à d'autres divinités, on en retrouve une image au temple de la Fortune à Préneste.
L'atelier, divisé en quatre officines pour le monnayage de Probus, compte neuf émissions effectuées entre Octobre 276 et Août 282 ap. J.-C. Cette monnaie de la neuvième émission (qui se situe entre Janvier et Aout 282) se démarque des précédentes par un changement de codes de notation des officines et sur les neuf émissions de l'atelier Lyonnais, seule la dernière est notée avec ce système : on assiste à l'abandon du système de chiffres romains (I, II, III, IIII) notés à l'exergue des monnaies pour revenir au système alphabétique romain déjà employé sous Tacite A, B, C et D. Les lettres placées dans le champ de la monnaie, notent les quatre officines de Lyon. Ce type de revers présentant Spes apparaît dans cette neuvième émission pour les troisième et quatrième officines. La troisième officine partage sa frappe pour les revers PAX AVG, PIETAS AVG et PIAETAS AVG et ce nouveau type SPES AVG.
Si on étudie l'émission précédente, on s'aperçoit que certains types de la neuvième émission sont frappés par les même coins que ceux utilisés dans la huitième émission. Seul le poinçonnage de la lettre d'officine change. P. Bastien signale même un aurelianus poinçonné B dans le champ à droite et II à l'exergue. Cette monnaie, de coin poinçonné deux fois, prouve bien la réutilisation des coins de l'émission précédente. Les lettres poinçonnées par les signatores dans le champ du revers à droite ou à gauche de l'effigie, changent entre les deux émissions sans pour cela avoir un changement de type de buste des scalptores.
Pour les officines B, C et D la lettre peut être en position normale à droite ou à gauche, soit en position inversée (lettre rétrograde) comme sur cette monnaie dont trois exemplaires sont répertoriés par P. Bastien. Il ne s'agit en aucun cas d'une erreur de frappe. Par contre, on peut se demander si ces variations ne correspondent pas à des séries différentes dans la même émission, voire à deux émissions différentes. P. Bastien décrit d'ailleurs dans cette émission un Aurélianus de la deuxième officine (au type TEMPOR FELICIT) portant la marque d'officine B à l'exergue de la monnaie et émet l'hypothèse du début d'une nouvelle émission.
L'atelier, divisé en quatre officines pour le monnayage de Probus, compte neuf émissions effectuées entre Octobre 276 et Août 282 ap. J.-C. Cette monnaie de la neuvième émission (qui se situe entre Janvier et Aout 282) se démarque des précédentes par un changement de codes de notation des officines et sur les neuf émissions de l'atelier Lyonnais, seule la dernière est notée avec ce système : on assiste à l'abandon du système de chiffres romains (I, II, III, IIII) notés à l'exergue des monnaies pour revenir au système alphabétique romain déjà employé sous Tacite A, B, C et D. Les lettres placées dans le champ de la monnaie, notent les quatre officines de Lyon. Ce type de revers présentant Spes apparaît dans cette neuvième émission pour les troisième et quatrième officines. La troisième officine partage sa frappe pour les revers PAX AVG, PIETAS AVG et PIAETAS AVG et ce nouveau type SPES AVG.
Si on étudie l'émission précédente, on s'aperçoit que certains types de la neuvième émission sont frappés par les même coins que ceux utilisés dans la huitième émission. Seul le poinçonnage de la lettre d'officine change. P. Bastien signale même un aurelianus poinçonné B dans le champ à droite et II à l'exergue. Cette monnaie, de coin poinçonné deux fois, prouve bien la réutilisation des coins de l'émission précédente. Les lettres poinçonnées par les signatores dans le champ du revers à droite ou à gauche de l'effigie, changent entre les deux émissions sans pour cela avoir un changement de type de buste des scalptores.
Pour les officines B, C et D la lettre peut être en position normale à droite ou à gauche, soit en position inversée (lettre rétrograde) comme sur cette monnaie dont trois exemplaires sont répertoriés par P. Bastien. Il ne s'agit en aucun cas d'une erreur de frappe. Par contre, on peut se demander si ces variations ne correspondent pas à des séries différentes dans la même émission, voire à deux émissions différentes. P. Bastien décrit d'ailleurs dans cette émission un Aurélianus de la deuxième officine (au type TEMPOR FELICIT) portant la marque d'officine B à l'exergue de la monnaie et émet l'hypothèse du début d'une nouvelle émission.
Même type Spes avec la lettre d'officine en position normale et à gauche (RIC n°127 - Bastien n°402)
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