Histoire de la ville :
Le nom de la cité proviendrait du grec Tripolis signifiant "trois villes". Elle était nommée ainsi par les Grecs du fait de la naissance d'une confédération en trois parties distinctes par les commerçants venant de Tyr, Sidon et l'île-ville Aradis (Arwad).
Tyr dont le nom signifie "rocher" est un port phénicien, situé à 35 km de Sidon dont le nom signifie "pêcherie". Cette dernière fut bâtie en partie sur une île, construite sur un promontoire s'avançant dans la mer.
Tripolis joua un grand rôle au IVème siècle av. J.C. La cité devint alors un centre financier où se réunissaient aussi les députés des villes phéniciennes et fut le principal port du Nord de la Phénicie. La ville s'enrichit avec le commerce maritime et les nombreuses caravanes qui partaient pour la Syrie du Nord et l'arrière-pays.
La cité fut après sous la domination des Séleucides vers 312 -311 av. J.C. et servit de base navale. La ville jouit d'une certaine liberté et en 112 av. J.C. elle obtint même le droit de frapper sa propre monnaie. Tripolis devint complètement autonome en 105-104 av. J.C. A l'époque, la cité est aussi un centre de construction navale et pratique le commerce du bois de cèdre.
Elle tombe sous la domination romaine en 64 av. J.C. et ce jusqu'au VIIème siècle ap. J.C. Au cours de cette période, la ville s'enrichit de nombreux batiments publics et municipaux, y compris d'un stade et d'un gymnase. Elle bénéficiera de toute l'attention de Rome en raison de sa position stratégique à mi-chemin sur la route impériale qui conduisait d' Antioche à Acre (ou Ptolémais). A la période Byzantine, la ville subit un tremblement de terre et un raz- de-marée qui la détruisit presque complètement avec d'autres villes côtières.
Après les dominations romaines et Byzantines, elle fut prise par les arabes au VIIème siècle ap. J.C., en 645-646 et connut alors une période florissante.
Tyr dont le nom signifie "rocher" est un port phénicien, situé à 35 km de Sidon dont le nom signifie "pêcherie". Cette dernière fut bâtie en partie sur une île, construite sur un promontoire s'avançant dans la mer.
Tripolis joua un grand rôle au IVème siècle av. J.C. La cité devint alors un centre financier où se réunissaient aussi les députés des villes phéniciennes et fut le principal port du Nord de la Phénicie. La ville s'enrichit avec le commerce maritime et les nombreuses caravanes qui partaient pour la Syrie du Nord et l'arrière-pays.
La cité fut après sous la domination des Séleucides vers 312 -311 av. J.C. et servit de base navale. La ville jouit d'une certaine liberté et en 112 av. J.C. elle obtint même le droit de frapper sa propre monnaie. Tripolis devint complètement autonome en 105-104 av. J.C. A l'époque, la cité est aussi un centre de construction navale et pratique le commerce du bois de cèdre.
Elle tombe sous la domination romaine en 64 av. J.C. et ce jusqu'au VIIème siècle ap. J.C. Au cours de cette période, la ville s'enrichit de nombreux batiments publics et municipaux, y compris d'un stade et d'un gymnase. Elle bénéficiera de toute l'attention de Rome en raison de sa position stratégique à mi-chemin sur la route impériale qui conduisait d' Antioche à Acre (ou Ptolémais). A la période Byzantine, la ville subit un tremblement de terre et un raz- de-marée qui la détruisit presque complètement avec d'autres villes côtières.
Après les dominations romaines et Byzantines, elle fut prise par les arabes au VIIème siècle ap. J.C., en 645-646 et connut alors une période florissante.
Vue du site El- Mina
L'atelier :
Le monnayage de l'atelier de Tripolis ne représente qu'une partie minime de celui de Probus. D'un style très angulaire, les portraits d'avers sont facilement reconnaissables, traités de manière assez rude comme ceux de l'atelier d' Antioche.
On note seulement deux émissions : la première datée de 276 ap. J.C., lorsque Probus est déclaré empereur par ses troupes ; après cette date, l'atelier sera fermé pendant quatre ans pour ne réouvrir qu'en 280 ap. J.C. et produire la deuxième émission. Lors de cette dernière la deuxième officine change sa marque et passe du croissant lunaire à une couronne que l'on peut trouver au dessus de la scène de revers ou bien entre Jupiter et Probus. Il est à noter que l'on rencontre aussi une titulature de revers finissant par un point (CLEMENTIA TEMP.) pour les deux émissions.
Maques d'officines pour l'atelier de Tripolis : Etoile/1ère off., Croissant et Couronne/2ème off., T/3ème off.
Tableau des émissions d'Auréliani de l'atelier de Tripolis
(Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)
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