Description :
Siscia, 280 ap. J.C. 7ème émission, 3ème officine.
Avers : IMP C PROBVS P F AVG. (L'empereur César Probus pieux et heureux auguste). Buste radié et cuirassé de Probus à gauche. (Buste Bastien : B1)
Revers : PAX AVG // T // XXI. (La paix de l'auguste). La paix debout à gauche, tenant un sceptre transversal de la main gauche et un rameau d'olivier de la main droite.
Poids : 4,04g - Diamètre : 22 mm - Axe : 12h00 - Référence : RIC n° 706
Commentaires :
Probus passe toute l'année 279 à Siscia, après avoir refoulé les Sarmates en Illyrie. Cette septième émission est datée de 280 ap. J.C. : elle intervient une fois la paix rétablie, l'empereur décidant de reprendre la route pour triompher à Rome.
Dès la sixième émission, l'atelier de Siscia ouvre une officine supplémentaire passant de six à sept officines notées P, S, T, Q, V, VI et VII. La lettre d'officine, située à l'exergue lors de l'émission précédente, est maintenant gravée dans le champ pour cette septième émission.
Ce buste radié et cuirassé est exceptionnellement tourné à gauche (B1), contrairement aux bustes classiques sans attribut que l'on rencontre dans le monnayage courant de Probus pour lequel l'effigie de l'empereur est systématiquement tourné vers la droite (B). Cette émission présente une variété de bustes importante, exprimant la grande qualité de création des graveurs de cet atelier.
Ce buste radié et cuirassé est exceptionnellement tourné à gauche (B1), contrairement aux bustes classiques sans attribut que l'on rencontre dans le monnayage courant de Probus pour lequel l'effigie de l'empereur est systématiquement tourné vers la droite (B). Cette émission présente une variété de bustes importante, exprimant la grande qualité de création des graveurs de cet atelier.
La paix représentée au revers de cette monnaie semble rappeler l'ancienne idéologie de la Pax romana souhaitée par le peuple romain du IIIème siècle, ayant la nostalgie de ces temps anciens décrits par les écrivains du passé. Les textes nous informent que l'empereur Probus véhiculait une grande idée pacifiste, rêvant d'un empire débarrassé de l'armée, devenue inutile à la défense des frontières pendant cette période clémente durable. Une idée qui lui valut d'ailleurs d'être assassiné par ses soldats deux ans plus tard, fatigués d'être employés aux travaux d'utilité publique, sentant peu-être que leurs statuts de défenseurs territoriaux risquaient d'être supprimés ou de leur échapper.
Buste Bastien B1
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