La première tache de Probus devenu empereur (Septembre 276 ap. J.C.) est de revenir sur Rome pour obtenir la confirmation de sa nomination autrement que par un échange de lettre avec le Sénat: il tient aussi à s'assurer de la fidélité des légions anciennement sous le commandement de Florien et à régler le problème des invasions de la Gaule par les Francs au Nord et par les Alamans plus au Sud.
Il part du sud de la Turquie, récupère ses troupes en Syrie, passe le Bosphore (ou les Dardanelles) et s'arrête à Cyzique durant tout l'hiver 276 ap. J.C., ville dans laquelle il est accueilli glorieusement. Il reprend le départ début 277 ap. J.C pour Serdica (où il arrive en Mars 277 ap. J.C.) et passe aussi à Siscia. Il atteint Rome vers Juin-juillet 277 ap. J.C. où il est accueilli en héros.
Mais Probus tient aussi à venger la mort d' Aurélien et de Tacite. Zosime nous raconte (Histoire nouvelle, I, LXV, 2) que tous les criminels furent réunis, sous le prétexte d'un repas que l'empereur donnait chez lui. Au cours du repas, Probus se retira et à son signal, ses gardes les massacrèrent tous. L'un d'eux réussit à s'enfuir mais pour une courte durée car il fut rattrapé et brulé vif. Mais ce passage de son histoire me paraît trop exagéré pour un empereur aussi magnanime que Probus. Il pardonna aux partisans de Florien (Volpiscus, 13) les trouvant excusables de s'être ralliés au frère de leur empereur.
Après avoir rétabli la paix sur la frontière orientale de l'empire, Probus voulut s'occuper de la frontière occidentale sur le Rhin car les incursions en Gaule des barbares Germains (Francs, Burgondes, Vandales et autres nations germaniques) causaient la ruine de ces régions. Personne ne semblait devoir leur résister. Ainsi, ces peuples ne se contentaient pas de ravager les campagnes mais ils s'emparaient aussi des villes et semblaient vouloir s'installer à demeure dans le pays. Probus voulut mettre fin à ces espérances et partit avec ses troupes les combattre. Il passe les Alpes fin 277 ap. J.C. et installe son quartier général à Lyon ou il passera l'hiver.
Au Printemps 278 ap. J.C., il divise ses forces en deux: une partie part vers la Narbonaise et l'Espagne et l'empereur part avec l'autre contingent vers le Nord afin de repousser les Germains au delà du Rhin. Zosime nous rapporte dans les narrations des exploits impériaux que trois batailles furent gagnées par lui-même et ses lieutenants: la première sur les Lygiens, la deuxième sur les Francs et la troisième sur les Burgondes et les Vandales près du Rhin. Volpiscus nous apprend aussi que l'empereur tua un grand nombre de barbares (près de 400 000 hommes) et libéra près de 70 villes qu'ils avaient envahies.
Probus passa le Rhin et les obligea à reculer encore au delà de l'Elbe, les chassant hors de la Gaule, depuis Mayence jusqu'au Jura Souabe (Histoire Auguste, Probus, XIII,7). Lors de cette avancée, il ramassa un joli butin de guerre et tua encore un grand nombre de barbares, payant une pièce d'or chaque tête qu'on lui ramenait. L'Histoire Auguste nous rapporte que neuf rois résolurent à se soumettre en lui demandant la paix. Probus aurait souhaité désarmer ces peuples Germains si belliqueux mais les conditions étaient trop humiliantes et compliquées : faire de la Germanie une province romaine aurait nécessité de les contraindre par la force et laisser beaucoup trop de troupes d'occupation pour réduire à l'obéissance un pays si vaste. Il exigea alors que les barbares devraient rendre leur butin pris en Gaule, imposant une redevance annuelle et des dédommagements des frais de guerre sous forme de blé et de bestiaux. Enfin, il ordonna aux Germains de lui fournir 16 000 hommes parmi les plus braves et les plus jeunes, pour servir l'armée romaine. Il prit grand soin de les séparer dans les différentes garnisons pour éviter toutes rebellions futures.
Probus écrit dans une lettre au Sénat :
"Messieurs,
Je rends grâce aux dieux immortels, de ce qu'ils ont confirmé par l'événement le jugement que vous avez porté de moi. La Gaule est délivrée, la Germanie subjuguée. Neuf rois sont venus se prosterner à mes pieds ou plutôt aux vôtres. Ordonnez donc de solennelles actions de grâces aux dieux. (...). Nous n'avons laissé aux Barbares vaincus que le sol de leurs terres : tout ce qu'ils possédaient est maintenant à nous. Les campagnes de la Gaule sont labourées par des bœufs Germains : leurs troupeaux servent à notre nourriture leurs haras nous fournissent des chevaux pour la remonte de notre cavalerie, nos greniers sont pleins de leurs blés."
Il établit des camps le long de la frontière romaine et y laisse de valeureux guerriers, leur assignant des terres, des maisons, des greniers et des provisions de toutes sortes afin qu'ils ne manque de rien et puissent intervenir rapidement en cas de soulèvements. Si par la suite il devait y avoir à nouveau des rebellions, barbares, elles ne pourraient pas s'étendre avec l'ampleur qu'elles avaient atteintes auparavant.
Les prisonniers de guerre furent envoyé en Grande-Bretagne. Cette expédition assez rapide occupa Probus seulement une année après laquelle la Gaule connut la paix: Les cités gauloises firent tresser des couronnes d'or et les offrirent à l'empereur en reconnaissance de ses actions. Probus souhaita qu'elles furent envoyées au Sénat pour y être consacrées à Jupiter et aux autres dieux et déesses. La Gaule libérée, il redescend vers le Sud, repasse les Alpes et arrive en vainqueur à Ticinum en été 278 ap.J.C.
Au Printemps 278 ap. J.C., il divise ses forces en deux: une partie part vers la Narbonaise et l'Espagne et l'empereur part avec l'autre contingent vers le Nord afin de repousser les Germains au delà du Rhin. Zosime nous rapporte dans les narrations des exploits impériaux que trois batailles furent gagnées par lui-même et ses lieutenants: la première sur les Lygiens, la deuxième sur les Francs et la troisième sur les Burgondes et les Vandales près du Rhin. Volpiscus nous apprend aussi que l'empereur tua un grand nombre de barbares (près de 400 000 hommes) et libéra près de 70 villes qu'ils avaient envahies.
Rome, 281 ap.J.C., ( 6eme émission,1ere officine)
Probus passa le Rhin et les obligea à reculer encore au delà de l'Elbe, les chassant hors de la Gaule, depuis Mayence jusqu'au Jura Souabe (Histoire Auguste, Probus, XIII,7). Lors de cette avancée, il ramassa un joli butin de guerre et tua encore un grand nombre de barbares, payant une pièce d'or chaque tête qu'on lui ramenait. L'Histoire Auguste nous rapporte que neuf rois résolurent à se soumettre en lui demandant la paix. Probus aurait souhaité désarmer ces peuples Germains si belliqueux mais les conditions étaient trop humiliantes et compliquées : faire de la Germanie une province romaine aurait nécessité de les contraindre par la force et laisser beaucoup trop de troupes d'occupation pour réduire à l'obéissance un pays si vaste. Il exigea alors que les barbares devraient rendre leur butin pris en Gaule, imposant une redevance annuelle et des dédommagements des frais de guerre sous forme de blé et de bestiaux. Enfin, il ordonna aux Germains de lui fournir 16 000 hommes parmi les plus braves et les plus jeunes, pour servir l'armée romaine. Il prit grand soin de les séparer dans les différentes garnisons pour éviter toutes rebellions futures.
Aurélianus frappé à Lyon, 277-278 ap. J.C. (5ème émission, 3ème officine)
Probus écrit dans une lettre au Sénat :
"Messieurs,
Je rends grâce aux dieux immortels, de ce qu'ils ont confirmé par l'événement le jugement que vous avez porté de moi. La Gaule est délivrée, la Germanie subjuguée. Neuf rois sont venus se prosterner à mes pieds ou plutôt aux vôtres. Ordonnez donc de solennelles actions de grâces aux dieux. (...). Nous n'avons laissé aux Barbares vaincus que le sol de leurs terres : tout ce qu'ils possédaient est maintenant à nous. Les campagnes de la Gaule sont labourées par des bœufs Germains : leurs troupeaux servent à notre nourriture leurs haras nous fournissent des chevaux pour la remonte de notre cavalerie, nos greniers sont pleins de leurs blés."
Il établit des camps le long de la frontière romaine et y laisse de valeureux guerriers, leur assignant des terres, des maisons, des greniers et des provisions de toutes sortes afin qu'ils ne manque de rien et puissent intervenir rapidement en cas de soulèvements. Si par la suite il devait y avoir à nouveau des rebellions, barbares, elles ne pourraient pas s'étendre avec l'ampleur qu'elles avaient atteintes auparavant.
Les prisonniers de guerre furent envoyé en Grande-Bretagne. Cette expédition assez rapide occupa Probus seulement une année après laquelle la Gaule connut la paix: Les cités gauloises firent tresser des couronnes d'or et les offrirent à l'empereur en reconnaissance de ses actions. Probus souhaita qu'elles furent envoyées au Sénat pour y être consacrées à Jupiter et aux autres dieux et déesses. La Gaule libérée, il redescend vers le Sud, repasse les Alpes et arrive en vainqueur à Ticinum en été 278 ap.J.C.
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