Description :
Siscia, 280 ap J.-C., 7ème émission, 3ème officine.
Avers : IMP C M AVR PROBVS P F AVG, (L'empereur César Marc Aurèle Probus pieux et heureux Auguste). Buste consulaire de Probus radié à gauche, vêtu de la toga picta, portant un sceptre surmonté d'un aigle (scipio) de la main droite. (Buste Bastien : H2).
Revers : CONCORD MILIT / T // XXI, (la concorde des soldats). L'empereur debout regardant à droite serrant la main de la concorde. La lettre T dans le champ atteste que cette frappe est issue de la 3ème officine.
Pour cette émission, les six officines se différencient par des lettres et des chiffres romains (P, S, T, Q, V, VI) suivis de la marque XXI à l'exergue.
Poids : 3,79 gr - Diamètre : 22 mm - Axe : 6h00 - Références : RIC n°650
Pour cette émission, les six officines se différencient par des lettres et des chiffres romains (P, S, T, Q, V, VI) suivis de la marque XXI à l'exergue.
Poids : 3,79 gr - Diamètre : 22 mm - Axe : 6h00 - Références : RIC n°650
Commentaires :
Probus semble invincible depuis sa prise de pouvoir, accumulant les victoires les unes après les autres. Le général victorieux, ayant libéré l'Isaurie et la Pamphylie, va par la suite en Égypte et gagne contre les Blemmyes au cours de cette année 280 ap. J.-C. Il est vrai qu'il n'était plus guère possible à cette époque de résister à son armée, constamment victorieuse depuis plus de cinq années et qui avait acquis de fait une foi inébranlable dans sa force, la rendant encore plus offensive au combat.
Probus est alors un homme heureux en cette année 280 ap. J.-C. La providence semble lui accorder la faveur d'assister au triomphe de ses œuvres. Il peut ainsi constater que l'Empire est redevenu grand et prospère grâce à ses actes politiques et militaires. Toutes les populations enfin libres acclament en sa personne le bienfaiteur du monde romain, le libérateur invincible de l'empire.
Ces victoires lui valent un tel prestige au sein de l'Empire que même le roi Sassanide Varhan II, préfère lui offrir la paix sans mener la moindre bataille. Quelques débuts de rébellions militaires seront traitées de la même façon. Il décide d'aller s'occuper de Saturninus en Syrie, usurpateur déclaré au cours de la même l'année. Selon l'Histoire Auguste, la perspective d'affronter l'armée de Probus décidera aussi les troupes du tyran à éliminer leur chef avant de mener un combat qui semblait perdu d'avance.
Cette époque bénie où tout le monde romain jouit d'une tranquillité parfaite, où l'ordre et l'abondance règnent partout, où les frontières sont libres et sécurisées, où les révoltes militaires sont étouffées dans l'œuf et les barbares rendus impuissants pour de longues années est l'œuvre de Probus et de sa puissante armée. Elle traduit l'expression de sa ténacité, de son génie militaire et politique pour lequel le peuple l'acclame désormais et le portera en triomphe au cours de l'année suivante à Rome.
Cette monnaie de la septième émission datée de 280 ap. J.-C. est frappée une fois la paix rétablie en Égypte et sans doute après la mort de l'usurpateur Saturninus, tué par ses propres troupes en Syrie. Les troupes dissidentes se rallieront à Probus dans la concorde militaire évoquée sur cette monnaie. L'armée, conquérante et stable, s'enrichissant sans cesse de nouvelles troupes ralliées, exprime la puissance romaine retrouvée de l'époque. Ce revers présentant la concorde des armées se réfère sûrement à ce ralliement des armées dissidentes et celui des peuples vaincus à l'état romain. L'allégorie romaine de la concorde symbolise le maintien dans l'obéissance des peuples vaincus et la cohérence de l'armée derrière son empereur.
L'empereur décide alors de reprendre la route pour triompher à Rome, la ville éternelle pour laquelle il a su faire respecter sa puissance sur tout le territoire.
Probus est alors un homme heureux en cette année 280 ap. J.-C. La providence semble lui accorder la faveur d'assister au triomphe de ses œuvres. Il peut ainsi constater que l'Empire est redevenu grand et prospère grâce à ses actes politiques et militaires. Toutes les populations enfin libres acclament en sa personne le bienfaiteur du monde romain, le libérateur invincible de l'empire.
Ces victoires lui valent un tel prestige au sein de l'Empire que même le roi Sassanide Varhan II, préfère lui offrir la paix sans mener la moindre bataille. Quelques débuts de rébellions militaires seront traitées de la même façon. Il décide d'aller s'occuper de Saturninus en Syrie, usurpateur déclaré au cours de la même l'année. Selon l'Histoire Auguste, la perspective d'affronter l'armée de Probus décidera aussi les troupes du tyran à éliminer leur chef avant de mener un combat qui semblait perdu d'avance.
Cette époque bénie où tout le monde romain jouit d'une tranquillité parfaite, où l'ordre et l'abondance règnent partout, où les frontières sont libres et sécurisées, où les révoltes militaires sont étouffées dans l'œuf et les barbares rendus impuissants pour de longues années est l'œuvre de Probus et de sa puissante armée. Elle traduit l'expression de sa ténacité, de son génie militaire et politique pour lequel le peuple l'acclame désormais et le portera en triomphe au cours de l'année suivante à Rome.
Cette monnaie de la septième émission datée de 280 ap. J.-C. est frappée une fois la paix rétablie en Égypte et sans doute après la mort de l'usurpateur Saturninus, tué par ses propres troupes en Syrie. Les troupes dissidentes se rallieront à Probus dans la concorde militaire évoquée sur cette monnaie. L'armée, conquérante et stable, s'enrichissant sans cesse de nouvelles troupes ralliées, exprime la puissance romaine retrouvée de l'époque. Ce revers présentant la concorde des armées se réfère sûrement à ce ralliement des armées dissidentes et celui des peuples vaincus à l'état romain. L'allégorie romaine de la concorde symbolise le maintien dans l'obéissance des peuples vaincus et la cohérence de l'armée derrière son empereur.
L'empereur décide alors de reprendre la route pour triompher à Rome, la ville éternelle pour laquelle il a su faire respecter sa puissance sur tout le territoire.
Détail du revers
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