Description :
Serdica, 276 apr. J.-C., 4e émission, 1e officine.
A/ IMP C M AVR PROBVS AVG, Buste casqué et radié de Probus à gauche, tenant une lance sur l'épaule droite et un bouclier sur la gauche.
R/ VIRT PROBI AVG //KAB, L'empereur à cheval, tenant un bouclier de la main gauche, une lance à droite. Sous les antérieurs du cheval, un barbare agenouillé suppliant avec un bouclier.
Poids : 4,05 g - Diamètre : 22 mm - Axe : 12h00 - Références : RIC n° -- PINK n°-- (ex. vente Müller 71, n° 699)
Commentaires :
L'atelier de Serdica comme les autres ateliers orientaux, ne présente pas une grande variété de types monétaires, frappant souvent dans toutes les officines simultanément le même type de revers. Ces ateliers le long du limes du Danube furent installés avant tout par Aurelien afin d'alimenter en numéraire les troupes de légionnaires installées dans la région, évitant ainsi les transports hasardeux de fonds via les autres ateliers plus lointains.
Par contre, il existe une multitude de variété de titulatures emphatiques (pas moins de 53 pour Probus) qui en fait la richesse de cet atelier. Ces aureliani sont souvent de gravure soignée de qualité, frappés sur des flans larges. Mais on note seulement 8 types de revers répartis sur les 5 émissions définies par K. Pink :
1 ADVENTVS PROBI AVG (l'empereur à cheval)
2 CLEMENTIA TEMP (Lempereur avec un sceptre face à Jupiter)
3 CONCORDIA MILITVM (La victoire et l'empereur)
4 PROVIDEN DEOR (Providentia et Sol)
5 RESTITVT ORBIS (Victoire et l'empereur)
6 RESTITVTOR ORBIS (L'empereur et Jupiter)
7 SOLI INVICTO (Sol en quadrige de face)
8 VIRTVS PROBI AVG (avec 2 types différents) : a) Adventus de l'empereur à cheval et b) L'empereur à cheval au galop en direction de l’ennemi suppliant.
2 CLEMENTIA TEMP (Lempereur avec un sceptre face à Jupiter)
3 CONCORDIA MILITVM (La victoire et l'empereur)
4 PROVIDEN DEOR (Providentia et Sol)
5 RESTITVT ORBIS (Victoire et l'empereur)
6 RESTITVTOR ORBIS (L'empereur et Jupiter)
7 SOLI INVICTO (Sol en quadrige de face)
8 VIRTVS PROBI AVG (avec 2 types différents) : a) Adventus de l'empereur à cheval et b) L'empereur à cheval au galop en direction de l’ennemi suppliant.
Philippe Gysen a mis en lumière dans un article (Nouvelles données concernant l'atelier de Serdica sous le règne de Probus, RBN 146, p15-29, 2000.) une 9e légende, passée inaperçue pour le RIC mais aussi, plus curieux ignorée par K. Pink et Robertson et ailleurs dans la littérature numismatique.
Cette courte légende VIRT PROBI AVG doit être considérée comme une variante de la légende VIRTVS PROBI AVG engendrée par un problème technique et non comme un type à part entière.
Cette courte légende VIRT PROBI AVG doit être considérée comme une variante de la légende VIRTVS PROBI AVG engendrée par un problème technique et non comme un type à part entière.
Selon les dernières données :
1- Sur les 12 monnaies connues répertoriées présentant cette légende courte, certaines sont liées par les même coins de revers. 8 coins relevés pour 12 exemplaires. Il ne peut donc s'agir d'accidents de frappe mais d'une réelle volonté délibérée du graveur de soustraire les 2 lettres "VS" de VIRTVS.
2-Sur les 12 exemplaires connus, 2 officines (A et B) se partagent la frappe, combinée entre 4 légendes de droit différentes et 3 types de bustes.
3-L'analyse des exemplaires VIRTVS PROBI AVG permet de mettre en évidence 6 graveurs différents. Parmi ces graveurs, il en est un dont le style est si caractéristique que l'on peut aussi lui attribuer les coins des exemplaires VIRT PROBI AVG. En effet, il représente la scène montrant toujours l’ennemi suppliant sous le poitrail du cheval et non sous les antérieurs du cheval, le bouclier est proche des postérieurs qui sont toujours bien tendus.
Par rapport à la légende longue VIRTVS PROBI AVG, la composition graphique de cette légende courte VIRT PROBI AVG montre un déplacement vers la droite de la scène et une légende qui s’arrête au bouclier de Probus. En conséquence, l'espace dédié à l'épigraphie s'en trouve ainsi limité.
Ce serait les difficultés à placer la légende longue par manque de place laissé par la composition du graveur qui aurait décidé le scriptor (avec l'accord du procurator monetae de Serdica) d'effectuer dans ce cas une légende abrégée. Ce qui nous renseigne sur les étapes progressives de gravure employées à cette époque dans les ateliers monétaires : le coin est gravé en plusieurs graveurs successivement dont les tâches sont différentes. Le premier scalptor se charge de graver l"image choisie pour le revers et par la suite, un deuxième vient y apposer la légende (scriptor). Ceci explique aussi la rareté de ces exemplaires VIRT PROBI AVG.
1- Sur les 12 monnaies connues répertoriées présentant cette légende courte, certaines sont liées par les même coins de revers. 8 coins relevés pour 12 exemplaires. Il ne peut donc s'agir d'accidents de frappe mais d'une réelle volonté délibérée du graveur de soustraire les 2 lettres "VS" de VIRTVS.
2-Sur les 12 exemplaires connus, 2 officines (A et B) se partagent la frappe, combinée entre 4 légendes de droit différentes et 3 types de bustes.
3-L'analyse des exemplaires VIRTVS PROBI AVG permet de mettre en évidence 6 graveurs différents. Parmi ces graveurs, il en est un dont le style est si caractéristique que l'on peut aussi lui attribuer les coins des exemplaires VIRT PROBI AVG. En effet, il représente la scène montrant toujours l’ennemi suppliant sous le poitrail du cheval et non sous les antérieurs du cheval, le bouclier est proche des postérieurs qui sont toujours bien tendus.
Par rapport à la légende longue VIRTVS PROBI AVG, la composition graphique de cette légende courte VIRT PROBI AVG montre un déplacement vers la droite de la scène et une légende qui s’arrête au bouclier de Probus. En conséquence, l'espace dédié à l'épigraphie s'en trouve ainsi limité.
Ce serait les difficultés à placer la légende longue par manque de place laissé par la composition du graveur qui aurait décidé le scriptor (avec l'accord du procurator monetae de Serdica) d'effectuer dans ce cas une légende abrégée. Ce qui nous renseigne sur les étapes progressives de gravure employées à cette époque dans les ateliers monétaires : le coin est gravé en plusieurs graveurs successivement dont les tâches sont différentes. Le premier scalptor se charge de graver l"image choisie pour le revers et par la suite, un deuxième vient y apposer la légende (scriptor). Ceci explique aussi la rareté de ces exemplaires VIRT PROBI AVG.
Détail de la légende abrégée du revers VIRT PROBI AVG
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