Description :
Ticinum, 279 ap. J.-C., 5ème émission, pas de marque d'officine.
Avers : IMP C M AVR PROBVS AVG CONS III, (L’empereur César Marc Aurèle Probus Auguste, consul pour la 3e fois). Buste de Probus à gauche, radié en habit consulaire tenant un scipio de la main droite. (Buste Bastien : H)
Revers : VOTIS X ET XX FEL , Vœux décennaux et vicennaux heureux à venir). Légende sur 3 lignes dans une couronne de laurier.
Poids : 2,92 g - Diamètre : 20 mm - Axe : 12h00 - Référence : RIC n°460
Commentaires :
Cette monnaie est émise à Ticinum au début de l'année 279 ap. J.-C., après le passage de Probus dans la ville (été 278 ap. J.-C.). A partir de la fin de l'année 278 et toute l'année 279 ap. J.-C., l'empereur restera cantonné à Siscia.
La titulature de cette monnaie semble donc indiquer une émission spéciale commémorant le troisième consulat du prince débutant en Septembre 278 apr. J.-C. Cette abréviation inhabituelle CONS pour consul se retrouve uniquement sur les frappes de l'atelier de Ticinum dans le monnayage de Probus.
Le revers nous indique que Probus renouvelle les vœux décennaux et vicennaux au cours de cette année. Ces vœux tenaient une place considérable à Rome dans la vie publique et officielle pendant la période impériale. C'était comme un contrat, un pacte conditionnel, entre l'homme et la divinité invoquée. Ils étaient proposés par l'homme qui en fixait lui même les règles. Au moment ou les vœux étaient formulés, ils étaient dit susceptum ou conceptum : l'engagement était pris et le contrat passé. l'empereur demandait une faveur et en échange, lorsque elle se réalisait, il offrait un temple, des sacrifices ou encore des jeux en l'honneur de la divinité. Cette dette n'était seulement acquittée quand la divinité avait accordé ce qui lui avait été demandé.
Les vœux périodiques portaient généralement sur l'issue heureuse d'une guerre ou des négociations engagées, sur l’approvisionnement de la ville en cas de disette ou simplement contractés pour le salut et la prospérité de l'empereur et de la maison impériale, comme cela semble être le cas pour cette monnaie.
Dès la période républicaine, ces vœux étaient renouvelés pour plusieurs années consécutives (vœux quinquennaux, décennaux ou encore vicennaux). Ces vœux publics périodiques étaient contractés et accomplis par les consuls, le jour de leurs entrée en fonctions. De même, les nouveaux empereurs s’acquittaient des vœux contractés un an plus tôt par leurs prédécesseurs et en contractaient aussi de nouveaux au nom de l'état romain ou en son nom envers une divinité (pour Probus, il semble que se soit un contrat avec Sol Invictus).
La titulature de cette monnaie semble donc indiquer une émission spéciale commémorant le troisième consulat du prince débutant en Septembre 278 apr. J.-C. Cette abréviation inhabituelle CONS pour consul se retrouve uniquement sur les frappes de l'atelier de Ticinum dans le monnayage de Probus.
Le revers nous indique que Probus renouvelle les vœux décennaux et vicennaux au cours de cette année. Ces vœux tenaient une place considérable à Rome dans la vie publique et officielle pendant la période impériale. C'était comme un contrat, un pacte conditionnel, entre l'homme et la divinité invoquée. Ils étaient proposés par l'homme qui en fixait lui même les règles. Au moment ou les vœux étaient formulés, ils étaient dit susceptum ou conceptum : l'engagement était pris et le contrat passé. l'empereur demandait une faveur et en échange, lorsque elle se réalisait, il offrait un temple, des sacrifices ou encore des jeux en l'honneur de la divinité. Cette dette n'était seulement acquittée quand la divinité avait accordé ce qui lui avait été demandé.
Les vœux périodiques portaient généralement sur l'issue heureuse d'une guerre ou des négociations engagées, sur l’approvisionnement de la ville en cas de disette ou simplement contractés pour le salut et la prospérité de l'empereur et de la maison impériale, comme cela semble être le cas pour cette monnaie.
Dès la période républicaine, ces vœux étaient renouvelés pour plusieurs années consécutives (vœux quinquennaux, décennaux ou encore vicennaux). Ces vœux publics périodiques étaient contractés et accomplis par les consuls, le jour de leurs entrée en fonctions. De même, les nouveaux empereurs s’acquittaient des vœux contractés un an plus tôt par leurs prédécesseurs et en contractaient aussi de nouveaux au nom de l'état romain ou en son nom envers une divinité (pour Probus, il semble que se soit un contrat avec Sol Invictus).
Detail du revers
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